Collection Cocu. By-CœUr Allemands. Saison I (1/3)

Cette histoire sera en deux Saisons.

• Jannine, êtes-vous arrivées, vous deviez nous appeler ?
• Non, Sylvain, nous sommes à cinq minutes de la maison.
La traversée de Clermont-Ferrand a été difficile.

Je sais, je m’appelle Jannine, ça été le choix de mes parents.
J’ai su un jour de façon fortuite qu’Alfred mon père avait été dépucelé par une certaine Jannine, me faisant comprendre d’où venait ce nom, que je trouve ridicule.
Pour ma part, j’ai épousé Sylvain, un beau ténébreux.
Sept ans de mariage, pas un regard de côté du moins avec des hommes.
Dans la voiture, je suis assise à côté de Karine, belle blonde à la différence de moi, rousse de partout.
Quand je dis « avec des hommes », c’est que j’étais vierge le jour de mon mariage même si j’avais couché avec Karine.
Il est facile pour deux femmes de se donner du plaisir sans pénétration et ainsi rester dans les bonnes mœurs de notre époque.
J’ai été élevé à Paris, mais tous les ans, mes parents et moi allions dans la maison de mes grands-parents dans le Cantal.
Quand ils nous ont quittés, comme le prévoit la loi, nous avons à notre tour hérité de cette grande maison, à flanc de colline.
Sylvain l’ayant rénovée, pourquoi les vacances, pourquoi aller ailleurs.
L’air dans ces montagnes étant si pur.
Karine, Sylvain les deux êtres qui me sont chers avec bien sûr Jules mon fils qui remplit ma vie.
Pour mes études, j’ai cherché une colocataire et c’est Karine qui a été l’heureuse élue.
Deux lits jumeaux dans cette pièce unique qui rapidement se sont transformés en un grand lit avec obligation d’acheter des draps deux personnes.
Lesbiennes, non.
Bi-sexuelles, oui quand nous avons rencontré Sylvain et Mario.
Moi ça a été Sylvain et Karine Mario.
Nous étions des copines, ils étaient des copains.
Nous faisions nos études, ils avaient monté un cabinet d’architecte à Créteil, là où nous avons trouvé deux appartements dans la même tour près de la mairie.


Nous au troisième au-dessus de Créteil Soleil et eux au 15e.
Le choix a été facile, j’ai le vertige malgré la vue magnifique et c’est toujours eux qui descendent pour dîner.
Je suis dans l’impossibilité de me tenir même loin des fenêtres.
Est-ce le jour ou j’ai visité ou le vent faisait bouger la tour au point que j’ai cru qu’elle allait s’effondrer.
Le choix de nos maris s’est fait naturellement.
Sylvain aimait les femmes genre planche à pain ce que je suis et Mario en bon Portugais aimait les femmes bien en chair.
Avec ma copine, il est servi, ses rondeurs débordent de partout, même si comme je l’ai dit, elle est fort jolie.
Bref, nous sommes bien dans cette tour cosmopolite.
Kipa, foulard, croix, blanc, noir, à oui, turban, font bon ménage.

Rapidement après notre mariage et la naissance de Jules pour nous et Carole pour nos amis, notre passé lesbien a disparu au profit des verges de nos époux, sans pour autant entamer l’amitié profonde ente nous.
Pendant tous le long de ces sept années, chaque été, direction le Portugal pour eux, Mario allant voir la Mama et le Cantal pour nous.
Cette année, le virus a contrarié nos plans.
Leur plan.
Plus d’avion, le voyage en train et surtout en voiture trop long ont eu raison de leur envie de famille et c’est tout naturellement que nous leur avons proposé le Cantal.
C’était facile, six s pour les grands-parents et mes parents rachetant les parts des uns et des autres.
La maison loin de tout leur a coûté queue d’ale, c’est plus le franc symbolique que nous leur avons donné dans ces temps anciens.

Si nous sommes seules dans ma voiture, c’est que nos hommes sont restés à Créteil pour conduire Jules au dentiste ce soir à 16 heures.
Ça, c’est le plaisir des s faisant une rage de dents la veille de nos vacances avec un rendez-vous ce samedi.
Nous devions partir dans deux voitures, nous sommes partis ce matin avec Karine afin d’ouvrir la maison et préparer les chambres supplémentaires.

Eux partiront demain matin avec les s pour venir nous rejoindre.
Nous avions pensé emmener Carole, mais après une colère, car elle voulait, elle aussi, voir le dentiste, alors nous avons cédé, ils partiront tous les quatre, demain.

• Karine tu sors les bagages, je vais ouvrir le sous-sol afin de faire entrer un peu d’air et de lumière.
• Oui, ma poule, avec mes gros bras, les valises sont des jouets.

Ma poule, j’ai horreur qu’elle me dise ma poule, mais je sais que si je relève, elle va éclater de rire, me montrant qu’elle a employé ces mots à dessin.
Avec le dénivelé du terrain, elle se trouve au rez-de-chaussée alors que je descends dans ce qui était la buanderie et l’atelier des grands-parents.
Nous avons tous transformé, garage attenant, déplaçant l’atelier.
Cuisines d’été avec terrasse nous dégageant le paysage, grâce à la grande baie vitrée que Mario est venu poser avec Sylvain.
Très vite, cette pièce et cette terrasse sont devenues le lieu de vie principale les étés.
Je fais basculer le store avant de le remonter.
En contrebas près du cerisier, c’est là que je les vois.
Quatre, hommes motard à côté de leurs machines.
Des machines, des Harley, avec le grand guidon et les cales pieds permettant d’avoir les jambes en avant.
Des machines comme celle que nous avons toujours rêvé d’avoir avec Sylvain, mais que son travail et Jules nous a obligés à laisser à l’état de fantasme.
Trois motos et un trike avec coffre.
Pour ceux qui découvrent, un trike est une moto à trois roues, celui-ci ayant un coffre.
Ce modèle est violet, le nôtre aurait été rouge sang, mais ils sont tous magnifiques avec leurs chromes.
Ils sont au bord du chemin menant en bas de pente et où se trouve l’étang où nous nous rendons par forte chaleur, nous baigner.
Sylvain emmène Jules pêcher la carpe, les remettant à l’eau après les avoir prises en photo.
Alfred, le paysan voisin a moissonné en avance cette année à cause de la canicule.

Ces quatre gars dans la force de l’âge ont récupéré quatre balles de paille qu’ils ont disposée autour d’un feu qu’ils ont préparé avec des pierres prises dans le tas près de la maison.
Ces pierres viennent d’un mur qui a été démonté pour construire le garage.

Ils sont le torse nu, les bras et la poitrine couverte de tatouages.
Ils ont gardé leurs jeans et leurs bottes de cow-boys.
L’un d’eux certainement près des deux mètres a la tête rasée et une barbe genre ZZ top.
Je les surplombe et je vois que même son crâne est tatoué.

Je déverrouille la baie et je l’ouvre afin de sortir.
Ils m’entendent et me voient.

• Bonjours madame, excusez.

Ils viennent vers moi, je suis prête à rentrer et tout verrouiller.

• Pardon de vous faire peur, nous sommes allemands et nous avons trouvé le coin sympa pour faire cuire nos saucisses et boire quelques verres de schnaps.

C’est l’homme rasé qui me parle dans un français hésitant, mais je le comprends et nous nous rejoignons.

• Je suis le seul qui parle un peu français, depuis le passe de la frontière, je fais leur interprète.
Nous pensions que la maison était vide, nous avons préparé notre campement pour cette nuit.
Nous venons de Hanovre, je m’appelle Karl, voici Lucas, Otto et le bronzé Sylvano.

Le bronzé, c’est un noir tranchant avec ses trois copains.

• Moi, Jannine !

Sylvano s’approche me prend la main pour me saluer.
Il fait marcher ses pectoraux, j’en suis toute retournée.
C’est à ce moment que Karine décide de faire son apparition sur la terrasse.

• Et youpie, Jannine.
Merde.

Elle essaye de cacher sa chatte, mais le mal est fait, les quatre garçons ont vu toute son anatomie.
Otto parle, j’ai bien compris l’un des mots prononcés.
Une nouvelle fois Karl traduit.

• Il a dit que c’est une vraie teutonne avec son gros cul et ses gros seins.


Aussi rapidement qu’elle est apparue, elle retourne dans la maison pour en ressortir en maillot de bain.
Là, c’est Lucas qui parle.

• Je traduis, il demande si elle veut aller se baigner avec eux.
Peux-tu nous conduire jusqu’à l’étang ?
Jannine, j’aime beaucoup ton nom, monte derrière moi.

Le trike fermé, je monte derrière Karl contente d’enfourcher la Harley derrière un tel homme malgré ma mini qui remonte montrant ma culotte à tous les hommes.
Je tiens mon chauffeur par la taille, je sens qu’il y a du monde sous le cuir.
Nous arrivons au bord de l’eau en cinq minutes.
Nous descendons et en quelques secondes, ils ont enlevé bottes et pantalon.
Otto monté derrière Lucas étant certainement conducteur du trike resté au pied du cerisier.
Il a emmené une bouteille d’un liquide blanc, Karl a parlé de schnaps.
Il la pose et lui aussi nous fait voir une verge bien démesurée en rapport de nos mâles respectifs à Karine et à moi.
Je peux parler de la verge de Mario, un jour ils ont eu le toupet de baiser dans notre salle de bains oubliant de fermer la porte à clef.
Mon amie le pompait et j’ai eu le temps de comparer avec celle de Sylvain.

• Qui m’aime me suit.

Karine a toujours su s’adapter à toutes les situations.
Les garçons sont nus, elle aussi leur remontrant son anatomie en partant en courant dans l’eau dans de grandes gerbes.
Je reste près de la moto.
Karl étant nu voit que je suis encore habillée.

• Tu as tes règles !
• Non.
• Alors vient.

Il ouvre les boutons de mon chemisier, montrant mes seins du moins le peu que j’en ai.
Pour la première fois, j’embrasse un homme à barbe.
Ça gratte, mais c’est sympa...

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